D´après une nouvelle étude, lorsqu´il n´existe pas d´alternative sûre, l´immobilier reste la meilleure option !

Il manque d´alternatives d´investissement

Une étude actuelle en Allemagne indique que le boom immobilier se poursuivra après une courte période de méfiance, en partie grâce au système de lay-off et de télétravail.

La pandémie de Coronavirus a paralysé la vie économique en Allemagne et dans toute l´Europe pendant des semaines. Les marchés immobiliers ne pouvaient pas non plus échapper à la paralysie. Mais une étude récente de la Commerzbank donne de l´espoir aux propriétaires : l´ensemble du marché, y compris celui des autres États membres de l´UE, devrait se redresser progressivement.

Il ne faut pas oublier que le total des investissements immobiliers en Europe a atteint 85,5 milliards d´euros au premier trimestre 2020, ce qui représente une augmentation de 52 % par rapport à la même période de l´année dernière, selon les derniers chiffres du consultant mondial en immobilier, CBRE. Il s´agit d´une performance record pour la CRE européenne au premier trimestre, dépassant le précédent pic du premier trimestre de 2015.

Temporairement, les prix de l´immobilier en Allemagne vont stagner, écrit Commerzbank Research dans une étude, cela sert également d´exemple pour les autres pays de l´UE, car la performance record du premier trimestre 2020 que nous avons vue à travers l´Europe sert à souligner le fort appétit des investisseurs mondiaux pour les actifs immobiliers.

Les conséquences ne devraient être significatives qu´à court terme, avec la capacité et la possibilité d´émerger à moyen et long terme lorsque le secteur commencera à se redresser. L´immobilier entre dans cette période d´incertitude de manière positive et continuera à bien se développer à long terme, car il n´existe pas d´autres solutions d´investissement.

D´un point de vue sectoriel, on s´attend à ce que la demande d´actifs commerciaux et résidentiels reste forte dans toute l´Union européenne.

L´étude de la Commerzbank prévoit que d´ici 2021, les prix augmenteront à nouveau. La raison de cette déclaration claire est que les principaux moteurs du boom immobilier de ces dernières années n´ont pas été perdus, selon les attentes.

Les citoyens sont confrontés à une perte temporaire de revenus

L´étude de la Commerzbank contient également un message de réconfort pour les travailleurs. La perte de revenus inévitable résultant de la crise du coronavirus est probablement moins importante que la crainte de la chute imminente du produit intérieur brut. Les auteurs se réfèrent aux expériences de la crise financière de 2008 et 2009.

En 2009, la production économique (PIB) a chuté de pas moins de 7 %, mais le revenu disponible par habitant n´a baissé que de 2,5 % au quatrième trimestre 2008. Ensuite, ils sont restés stables jusqu´à la fin de 2009. Depuis 2010, elles ont à nouveau augmenté, de même que la dette publique et les scénarios de taux d´intérêt élevés pour certains États membres et d´autres pas. Ce scénario ne se répétera pas, selon les politiques financières européennes qui s´orientent vers un projet de stimulation de l´économie commune dans la zone euro. Cela aura un effet commun, c´est-à-dire que l´Allemagne et les autres États membres seront côte à côte pour sortir de cette crise causée par le virus et qu´après tout, il ne s´agit pas d´une crise financière, mais d´une crise sanitaire, avec des conséquences pour l´économie de tous les États membres de l´Union européenne.

Les prix de l´immobilier ne sont que momentanément sous pression

L´étude indique que les prix de l´immobilier en Allemagne resteront probablement très stables.

Les auteurs de l´étude ne veulent pas surestimer la pression des prix sur le marché du logement causée par la crise du Coronavirus, ils soulignent également une tendance à long terme. Déjà en 2019, la hausse des prix de l´immobilier dans les grandes villes s´est ralentie. C´est également un fait dans l´économie portugaise, au cours du dernier trimestre de 2019, il y a eu pour la première fois un refroidissement des prix, par rapport à la même période de l´année précédente et au trimestre précédent. Pour la première fois depuis longtemps, les taux de croissance ont été inférieurs à la moyenne.

La politique monétaire assouplie de la BCE renforce les prix de l´immobilier

L´étude de la Commerzbank cite la "politique monétaire souple de la BCE et d´autres banques centrales" comme un facteur important de la reprise des marchés immobiliers. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a souligné qu´"il n´y a pas de limites à notre engagement envers l´euro". De même, la Réserve fédérale américaine (Fed) a ajusté sa politique monétaire.

Selon les auteurs, les trillions d´aides des banques centrales conduisent à ce que "les investissements dans l´immobilier deviennent de plus en plus attractifs". En outre, les taux d´intérêt actuellement très bas dans le secteur de la construction rendent l´immobilier abordable. L´étude se réfère à ce que l´on appelle l´indice d´accessibilité. L´achat d´une maison est donc moins cher que jamais, et cela ne changera pas à moyen terme.

Texte: Paulo Lopes