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Décision de la Cour européenne contre la location à court terme !

Dans la lutte contre le déficit du logement, les pays de l’UE peuvent restreindre les locations à court terme par le biais de plates-formes telles qu’Airbnb. C’est ce qu’a décidé la Cour de justice de l’Union européenne. Les principaux juges de l’UE ont confirmé un règlement Français selon lequelle les locations de courte...
25 sept. 2020 min de lecture

Décision de la CJUE sur le déficit du logement

Les villes peuvent interdire la location d’Airbnb

Deux propriétaires parisiens doivent payer une amende de 15 000 euros pour avoir loué un appartement via Airbnb sans autorisation. D’autre part, ils sont allés devant la plus haute juridiction d’Europe - et subiront un revers. Les juges ont ainsi établi une jurisprudence pour ces affaires et une base juridique pour d’autres métropoles de l’UE.

Dans la lutte contre le déficit du logement, les pays de l’UE peuvent restreindre les locations à court terme par le biais de plates-formes telles qu’Airbnb. C’est ce qu’a décidé la Cour de justice de l’Union européenne. Les principaux juges de l’UE ont confirmé un règlement Français selon lequelle les locations de courte durée dans les grandes villes de plus de 200 000 habitants et près de Paris nécessitent une licence. Cela ne viole pas la directive européenne sur les services, à condition qu’il y ait des raisons impérieux dans l’intérêt public. Et la lutte contre le déficit du logement est une raison très forte.

La France a introduit une telle exigence de permis pour la grande région parisienne et toutes les villes de plus de 200 000 habitants. Pour non-respect, les propriétaires de deux studios parisiens ont été condamnés à une amende de 15 000 euros chacun. Ils ont dû offrir les appartements de retour au marché locatif normal. Les propriétaires ont alors appelé la Haute Cour Français. Et elle a demandé à la CJUE de préciser si la directive nationale est conforme au droit européen. Oui, le tribunal a statué.

La demande d’autorisation vise à créer un système de lutte contre le déficit immobilier « qui tienne compte de la détérioration des conditions d’accès au logement et de l’aggravation des tensions sur les marchés du logement, une raison primordiale d’intérêt général ». Les mesures sont proportionnées - l’objectif souhaité ne peut pas être atteint par une réglementation plus souple.

Source: ntv.de, cruche / dpa / AFP

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